1.1.71

Arcadie




Ô éternel instant du Soleil distant
Qui féconde l'horizon et fuit chez Hadès !
Je vois s'échapper du fin fond du néant
Dans un tourbillon, les étranges promesses

Quand scintille solitaire, l'éclat du point du jour
Hormis sur les promeneurs égarés, mon amour
Par-delà les toits, les allées engourdies
Nous courrons ramasser l'Ipomée endormie

À midi, traînassant, dans les gais pâturages
Nos corps lambinés sous les saules pleureurs
Vois ! Le ciel n'est pas mort, un ange est de passage !
Mais déjà tu m'échappes, tu rejoins l'Enchanteur

Ô éternel instant du Soleil distant
Qui fuit l'horizon et féconde Hadès !
Je vois s'échapper du fin fond du néant
Dans un tourbillon, les étranges promesses

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