26.11.11

Ponts suspendus


L'apprenti sorcier peut passer le balai, le maître de bal est indigne d'enseigner !

Les chemins verts mènent de l'autre côté du miroir; le corridor s'ouvre sur mille et un couloirs.

Le gnome saturnien est condamné à l'exil. Aucune cantatrice n'a chanté les tourments d'une presqu'île.

Des enfants sauvages émergent de l'eau; la bille roule encore, mes yeux volent dehors.

L'apprenti sorcier peut passer le balai, le maître de bal est indigne d'enseigner !

Nous bâtissions des châteaux. Nous pensions n'avoir jamais à quitter cette plage.

Rejoins-moi ce soir de l'autre côté du pont. Il y a des danseuses aux yeux étoilés, et mille et une poupées chuchotant des secrets.

Mieux vaut s'éloigner du bord de ce précipice. Las, je referme le couvercle de ma boîte à malice.

3 commentaires:

lutin a dit…

poésie sortie d'un autre temps, le chapeau haut de forme est présent comme le pont d'Avignon, étrange ce bal masqué où les visages apparaissent et disparaissent au grés du maître des lieux.

Victor Dali a dit…

Merci Lutin.

Faust a dit…

Aaah... *soupir*
Vous lire relève de l'ordre du magique.

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