1.1.75

l'Étranger


Un fantôme tonne en cette fin d'automne
Sur le chœur des Trônes, l'Éternel rire aphone

Son souffle superbe insuffle le sang ingénu
Qui se consume juste sur la rive méconnue

Jeux de sa Majesté, le Je n'est qu'un jouet
Curieuse mélopée que cette noce des fouets !

Le mirage du Moi flambé dans son Mastaba
Momifié, embaumait l'ombre émouvante des cœurs las

Le spectre translucide prêta au tableau limpide
Les cartes du Tendre et autres énigmes insipides

Puis reprit ses atouts et, dans la mer stellaire
Emporta ses secrets, l'Étranger sait se taire

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